Consommateurs et producteurs s’adaptent à l’inflation

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Consommer moins de champagne et de foie gras. C’est la résolution de certains foyers français. Selon une étude Kantar, 27 % des ménages envisagent de réduire leurs dépenses pour le repas de Noël. Mais si la tendance inquiète les producteurs locaux dans certaines régions de l’Hexagone, au Pays Basque, les professionnels s’adaptent.

Ce n’est pas un scoop. La crise sanitaire qui s’éternise et la situation géopolitique actuelle pèsent sur le porte-monnaie des Français. L’inflation qui touche tous les secteurs est devenue une source d’inquiétude pour les consommateurs, aussi bien que pour les producteurs locaux. « Le mois de décembre est mon plus gros mois de l’année ! » nous affirme Dorian Vincent, fondateur d’Ura Spirits, une distillerie basée à Biarritz. Et il n’est pas le seul. Nombreux sont les commerçants pour qui les fêtes de fin d’année sont une période stratégique.

Être à l’écoute des clients 

Mais cette année, lui aussi a subi l’inflation de plein fouet. « Le prix des bouteilles en verre que j’achète a augmenté. Il a fallu que je m’adapte et que je marge, en augmentant mes prix de vente », explique-t-il. À noter que cette année, selon un sondage NielsenIQ, côté boissons, le vin coûte 8,6 % plus cher qu’en 2021. Les bulles ne sont pas épargnées non plus : le champagne a augmenté, lui, de 6,9 % sur un an.
Des chiffres qui n’ont pas empêché Dorian de réaliser un aussi bon chiffre qu’en 2021. « Pour l’instant ma clientèle a été au rendez-vous. J’attends le 31 décembre pour me prononcer, mais jusqu’ici, professionnels et particuliers ont passé commande en nombre. »
Stéphane Girard,...

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