ALKI, grandir en puisant dans ses racines
À l’heure où l’entreprise Alki s’apprêtait à quitter son fief historique d’Itxassou, nous avons rencontré son Directeur, Eñaut Jolimon de Haraneder. De la chaise rustique au design contemporain plébiscité dans le monde entier, il retrace plus de 40 ans d’histoire de la coopérative.
Quel est le point commun entre la Brasserie de l’Aviron Bayonnais, la Bibliothèque Nationale de France à Paris, l’École Polytechnique de Lausanne et le Spaceport de l’entreprise Virgin Galactic au Nouveau-Mexique ? Tous ces endroits comportent en leur sein du mobilier fabriqué au Pays Basque, et plus précisément dans les ateliers d’Alki à Itxassou. Mais avant de parvenir à se faire un nom sur la scène internationale, la fabrique a parcouru bien du chemin, car lors de sa fondation, les pionniers étaient loin d’imaginer un tel destin.
Ils étaient cinq à la création d’Alki en 1981, animés par une farouche volonté de prendre leur avenir en main. « À cette époque, il y avait peu d’emplois ici, en zone rurale » contextualise Eñaut Jolimon de Haraneder, l’actuel dirigeant de l’entreprise. « Les jeunes partaient, alors il s’agissait de générer des emplois pérennes et de qualité sur le territoire ». Dès le départ, l’aventure démarre sous le modèle coopératif. Et c’est avec la chaise (alki en langue basque) que tout démarre, poursuivant ainsi un savoir-faire historique sur le bassin basco-landais.
Un rebond par le design
Pendant plus de vingt ans, l’atelier basque produit un mobilier rustique et traditionnel. « Le marché se portait bien jusqu’au milieu des années 90 où la concurrence espagnole est arrivée ». Dans un tel contexte, la question de la survie se pose et va trouver sa réponse dans une rencontre. Des échanges entre le designer Jean-Louis Iratzoki et le Directeur de l’époque Peio Uhalde aboutissent à un vrai renouveau. « Nous nous sommes réinventés à partir des savoir-faire acquis, en changeant le design, mais aussi notre communication et nos circuits de commercialisation pour créer la marque Alki », explique l’actuel PDG...
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