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Vie locale

Agnès Hauciarce-Rey, un Bâtonnier humain, en toute simplicité

Agnès Hauciarce-Rey © DR

Agnès Hauciarce-Rey © DR

Bâtonnier du Barreau de Bayonne depuis le 1er janvier 2023, Maître Agnès Hauciarce-Rey endosse la fonction avec sa personnalité, tout en humilité. Des qualités humaines pour lesquelles elle a été élue et sur lesquelles elle entend s’appuyer pour fédérer la profession.

Agnès Hauciarce-Rey n’était pas prédestinée au métier d’avocat. De mère artiste et de père charpentier, la petite-fille de médecin a grandi dans la campagne landaise, à Morcenx. Au lycée, elle l’avoue et le revendique presque : « je m’ennuyais, ces matières ne me plaisaient pas et d’ailleurs j’ai loupé mon bac ». Comme quoi l’échec n’est pas rédhibitoire. Du moment que l’on trouve sa voie par la suite.

« Au début je voulais devenir greffière »

Une fois le baccalauréat en poche, c’est vers les bancs de l’Université de droit de Bayonne que la jeune landaise s’assied. C’est dans l’ancien monastère du quartier Marracq qu’elle découvre un univers qui lui convient. Les années s’enchaînent alors sans difficulté. « Ce qui m’a plu de suite, c’est la façon de travailler en autonomie, de réfléchir plutôt que d’apprendre ».

N’ayant pas été une lycéenne brillante, Agnès ne s’imagine pas avec une robe d’avocat. « Au début, mon objectif était de devenir greffière, puis au fil des années, les ambitions sont venues jusqu’à préparer le CAPA et la magistrature ». Le premier concours a été réussi du premier coup, alors que le second est raté d’un cheveu. Et voilà la jeune juriste faire ses débuts dans ce qui va devenir le métier de sa vie.

« De suite, le métier m’a plu, j’ai eu le privilège de faire mon premier stage dans le Cabinet de Maîtres Violante et Raynal ». Un Cabinet qu’elle intégrera par la suite, après avoir prêté serment, pour y rester une quinzaine d’années. Quelques semaines après son arrivée, Maître Violante devient Bâtonnier du Barreau de Bayonne. « J’ai démarré en étant au sein d’un Cabinet de Bâtonnier, j’ai de suite pris conscience des enjeux et du travail que cela représentait ». Aujourd’hui, c’est elle qui endosse ce costume, en toute logique.

À la croisée de l’ancien et du nouveau monde

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