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Vie locale

À la découverte de… Le sentier d’Eltzarruze

Le sentier d’Eltzarruze présente des paysages variés, tantôt sur les crêtes rocheuses, tantôt dans les bosquets de chênes, tantôt dans la prairie © MBP

Le sentier d’Eltzarruze présente des paysages variés, tantôt sur les crêtes rocheuses, tantôt dans les bosquets de chênes, tantôt dans la prairie © MBP

Au cœur des montagnes du piémont pyrénéen, de nombreuses balades permettent de s’évader le temps de quelques heures ou d’une journée entière. Au départ du village de Saint-Esteben*, nous vous entrainons sur le massif protégé d’Eltzarruze. Cet itinéraire familial présente un tout petit dénivelé de 187 mètres pour 5,7 kilomètres à travers des paysages variés, tantôt sur les crêtes rocheuses, tantôt dans les bosquets de chênes, tantôt dans la prairie. Au printemps, les fleurs y sont nombreuses et les insectes aussi.

Guidés par Oneka

Dominant la vallée de l’Arbéroue, cette avancée de la chaine des Pyrénées semble de tout temps avoir été une terre d’accueil pour les brebis des villages alentour. C’est ainsi que le sentier est balisé par une série de dix panneaux – et un marquage jaune – sur lesquels apparait Oneka, une brebis de la race Manech. C’est en accompagnant le jeune ovidé sur les traces de son troupeau que l’on découvre le patrimoine du massif. Initialement, cette randonnée était complétée d’un guide papier, distribué dans les mairies et offices du tourisme alentour, mais il n’est plus édité et il faudra donc accepter de ne pas connaître tous les détails de l’aventure de notre compagnon de route. Cependant, les panneaux se suffisent à eux-mêmes et permettent une belle balade de près de 3 h si on prend le temps de les lire et d’observer ce qu’ils indiquent.

Regard sur l’écologie

Le premier arrêt se fait dans une clairière, sans doute une ancienne carrière, face à un œil monumental sculpté dans la pierre. A-t-il toujours existé sur ce massif karstique (relief accidenté, créé par l’érosion de roches compactes et riches en calcaire au contact de l’eau qui s’y infiltre en profondeur), tel le gardien d’un temple ? Il semble en effet guetter le marcheur, le surveiller même. Et c’est bien le message qu’a voulu faire passer son auteur, Régis Pochelu, lorsqu’il s’est lancé dans cette œuvre ambitieuse l’année dernière. Répondant à un appel à projets, il a souhaité mettre en avant l’écologie et le respect de la montagne en imaginant cet œil, bienveillant, mais gardien des trésors de ce patrimoine naturel. Au-dessous, la pierre polie représente l’eau qui coule et tout autour les empreintes sont celles des Laminak, ces petits êtres fantastiques de la mythologie basque qui...

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